Aux sources de notre histoire
- 1604
Les Lequin sont laboureurs à Santenay (état civil de Santenay, Archives de la bibliothèque de Dijon).
- 1669
Philibert Lequin achète une vigne au lieu-dit « Les Clos Genet » à Santenay et s’endette, ainsi que son fils et son petit-fils, pour 120 ans. Ils cessent de rembourser à partir de 1789, année de la Révolution française (acte royal en notre possession).
- 1734
Antoine Lequin devient vigneron des Hospices d’Autun. Il est chargé de la taille, des piochages, des attachages, des rognages, des vendanges et de la vinification, en parallèle de l’exploitation de ses propres vignes.
- 1852
Louis-Isidore Lequin construit la maison familiale et fonde le domaine. Il exploite les vignes pendant la belle saison et, en hiver, travaille dans les mines de sable siliceux situées au sommet de la montagne de Santenay, utilisées pour la fabrication du verre. Grâce aux revenus de la mine, il agrandit le domaine en achetant de nouvelles vignes.
Il se lance également dans le commerce des escargots de Bourgogne, ramassés dans les vignes par les enfants du village.
Un siècle d’évolution
- 1920
Lucien Lequin, mon arrière-grand-père, exploite le domaine. Pionnier de la vente en bouteille, il commence à vendre au détail. En 1938, avec son fils Jean, il achète les vignes du « Bâtard-Montrachet ».
- 1945
Jean Lequin, mon grand-père, reprend l’exploitation familiale avec son épouse Laure, après des études parisiennes à HEC et la Seconde Guerre mondiale.
Il développe la vente en bouteilles et la commercialisation à l’export, notamment aux États-Unis. En 1950, il expédie ses vins au Waldorf Astoria à New York. Il étend le domaine et acquiert une vigne à Aloxe-Corton : « Les Corton-Charlemagne ».
- 1969
Louis Lequin et son frère reprennent l’exploitation familiale. Ils construisent une cuverie aux dimensions du domaine, développent de nouveaux marchés et ajoutent deux appellations supplémentaires : « Pommard » et « Nuits-Saint-Georges ».
- 1993
Louis Lequin et son épouse Cécile reprennent la moitié du domaine familial et y ajoutent leurs propres vignes.
- 2004
Antoine Lequin, après des études viticoles à Mâcon-Davayé puis à Beaune, intègre le domaine et apprend auprès de son père les secrets de la fabrication familiale.
Il réalise sa première vinification « en solo » en 2009, à la suite du départ en retraite de son père.